7 Oct 2004

Les survivants d'Ooty

Initialement prévu à 4, nous ne sommes plus que 2 à aller à Ooty.

Le plan est désormais fixé: départ demain soir en bus de Bangalore, arrivée à 6h00 samedi matin à Ooty, nuit de samedi à dimanche en hôtel, départ le dimanche à 15h00 par le fameux train de montagne, arrivée à Mettupalayam vers 19h00 (de l'autre côté du massif montagneux par rapport à Bangalore), on rejoint ensuite Coimbatore pour attraper un bus à 21h00, retour Bangalore vers 6h00 lundi matin.

Sur la gauche de la carte on peut également voir la ville d'Hassan où j'ai fait ma première excursion (temples de Belur et Halebid).

5 Oct 2004

Mousson et Test Match

Sourav Ganguly
La mousson n'est pas encore terminée ici et les média se demandent dans quelle proportion cela va influer sur le premier Test Match de cricket qui se joue à partir de demain et jusqu'à dimanche à Bangalore. Le temps est assez souvent le même depuis que je suis là: il ne pleut pas pendant la journée, ou très peu, et généralement il fait même plutôt beau, puis le soir des trombes d'eau s'abattent sur la ville. Si le même type de temps se maintient il n'y a pas trop lieu de s'inquiéter pour le match. Le Times Of India explique qu'habituellement la mousson se termine vers début Octobre dans le sud de l'Inde et se déplace vers le nord (je vous avais bien dit que je parlerai de la pluie et du beau temps!!)

Les joueurs champions du monde Australiens sont arrivés en ville. Dimanche, plusieurs étaient en "promotion" dans des lieux de la ville style restaurants, centres commerciaux, etc. Jason Gillespie a fait une apparation dans Bangalore Central (un grand magasin) dimanche un peu après mon passage au même endroit (en fait je n'ai pas eu le courage d'attendre, j'étais crevé et l'attente était interminable). Depuis le balcon de ma chambre d'hôtel je vois les lumières du stade qui sont allumées le soir pour permettre au joueur de s'entraîner. Tout le pays se prépare à la confrontation, les Australiens sont champions du monde mais n'ont jamais gagné un seul Test Series en Inde depuis 35 ans. Les pronostics vont bon train, la santé ou la forme des uns et des autres est étudiée en détail, on commente des statistiques, on fait des suppositions sur les stratégies respectives.

Ce que j'ai appris de pas banal dans le TOI (Times Of India) c'est que le BCCI, en quelque sorte la fédération indienne de cricket, est un organisme privé, donc ne devant aucun compte à l'Etat Indien!

4 Oct 2004

The place where to be

Banyan tree, rizières, chuttes d'eau, pluie, barrage... voilà un bref résumé de la journée de samedi!

La première étape était d'aller voir un arbre vieux de 400 ans, un "banyan tree", qui s'étend sur un peu plus d'un hectare (3 acres). La particularité de cette variété d'arbre est d'avoir des espèces de "racines aériennes" qui partent des branches et "dégoulinent" vers le sol. Lorsque l'arbre est assez agé, ces "racines" ayant atteint le sol forment autant de troncs secondaires. Le lieu ressemble donc à un petit bois qui n'est en fait constitué que d'un arbre!

Nous sommes ensuite allé voir les chutes d'eau de Shivana-samudram. Sur la route j'admire le spectacle des rizières, étendues d'un vert profond. Nous nous arrêtons pour prendre quelques photos sur une route bordée d'un côté par des rizières et de l'autre par un étang couvert de lotus. Durant le trajet j'ai l'occasion de voir à nouveau (après les expéditions à Mysore et Belur) la vie champêtre, entre élevage, agriculture, et petits commerces. La campagne indienne et la vie des villages sont fascinantes pour un occidental. C'est un voyage dans le temps et l'espace, aussi bien qu'une confrontation culturelle. Les scènes de vie pittoresques et picturales sont légions.

Le site de Shivanasamudram est grandiose mais gâché par les détritus que les gens jettent n'importe où. Les chutes sont constituées de 3 bras et l'eau tombe de 90m de haut. Normalement on ne peut pas descendre près des chutes, mais tout le monde passe allègrement sous les barbelés. On descend ainsi à mi-hauteur des chutes à côté desquelles se trouve un replat où se forment des petits bassins et petites cascades. C'est le lieu privilégié pour les photos, se rafraîchir la tête, et aussi se faire quelques frayeurs car les pierres sont glissantes et la chute entrainera quiconque 50m plus bas...


Nous déjeunons assez tard au resto végétarien de la ville du coin où je me suis fait piéger par le riz au cumin. Il y avait, en plus du cumin, des tranches de piment vert que même Mahesh a trié sur le côté de son assiette, ce que je n'ai remarqué que trop tard... Je supporte mieux la nourriture épicée depuis que je suis arrivé mais il y a des limites.


Pour la dernière étape de la journée nous avons rejoint le barrage de Krishnaraja Sagar sur des routes plus que précaires, souvent en rénovation. Long de 2 km, le barrage sert à maintenir un réservoir d'eau pour alimenter la ville de Mysore en cas de sécheresse. La nuit et la pluie étaient déjà bien installé lorsque nous sommes arrivé là. Ce n'est pas pour cela qu'il y avait moins de monde, les gens étaient nombreux (comme partout ici) à visiter le site. En effet, en contrebas du barrage se trouve les jardins de Brindavan, jardins truffés de fontaines d'eau (se servant du barrage pour assurer la pression dans les canalisations) et de jeux de lumières. Le lieu est donc beaucoup plus intéressant à visiter de nuit. Malheureusement, aucune fontaine ne marchait car des travaux étaient en cours. De plus la nuit et la pluie ne nous ont pas permis d'admirer le barrage en lui-même qui, selon les dires de Shiva, est impressionant. Malgré tout, nous avons traversé un grand bassin sur un bateau pour rejoindre une fontaine musicale. La fontaine en elle-même n'a rien d'intéressant, mais c'est la ferveur qu'elle crée qui amuse. Des dizaines de gens déchaînés (surtout des jeunes) dansent autour de la fontaine et crient à plein poumons. Certains s'amusent même à monter sur les bords du bassins, chassés peu de temps après par un garde muni d'une branche de cocotier.

Le retour à la voiture est... "humide"! Il n'est pas possible de faire le chemin dans l'autre sens, à moins de repayer l'entrée. Nous pataugeons jusqu'au parking des bus et attendons la voiture qui se trouve de l'autre côté de la rivière (que nous avons traversé sur le barrage) sous une pluie battante. Fait plutôt curieux, nous rencontrons en chemin des collègues du bureau qui sont également venu visiter le lieu! Shiva quant à lui rencontre un ami, celui-là même qui était sur les photos ayant permi à Shiva de nous montrer les chutes d'eau la semaine dernière au bureau! Autant dire que la probabilité que cela arrive dans la fourmilère indienne est assez faible. Samedi dernier, les jardins de Brindavam c'était vraiment "the place where to be".

Sur la route du retour nous nous arrêtons dans un restaurant pour manger un masala dosa, sorte de galette fourée et spécialité du sud de l'Inde, accompagné du classique thé au lait. Nous arrivons aux alentours de minuit et demi à Bangalore.

1 Oct 2004

Australie/Inde

Bon pour le cricket c'est mort puisqu'on va à Ooty le week-end où ils joueront le Test Match à Bangalore. Le match commence mercredi 6 Octobre et se termine le dimanche 10 Octobre. J'avais regardé sur internet s'il n'y avait pas des billets à vendre mais j'en ai trouvé qu'à 250€ pour les 5 jours. C'est dommage, Australie/Inde en cricket c'est l'équivalent d'un Brésil/Italie ou Brésil/Angleterre en football. Ce qui en jette dans les Test Matchs c'est que les arbitres et les joueurs sont habillés tout en blanc quelque soit l'équipe.

Birthday celebration

On vient d'assister à la célébration mensuelle des anniversaires d'iVega. Le principe est simple: tout le monde (enfin, pas tous mais un bon nombre) se rassemble à la cantine de l'entreprise, on appelle ceux qui célébraient leur anniversaire dans le courant du mois pour découper un gateau à la crème qui se trouve-là, et à peine ont-ils finit que tout le monde leur tombe dessus en leur étalant le gateau à la figure, les victimes répondent par la pareil, donc ça gicle dans tous les sens.